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ANNEXIA

Annexia a été la première structure en Midi-Pyrénées à ouvrir l’horizon du multimédia à la création internationale, Depuis septembre 2003, Annexia lance sa propre structure de distribution de vidéos d’artistes. Annexia avec cette nouvelle activité entend ainsi représenter des artistes vidéo dont les travaux n’étaient pas encore ou peu distribués en France.

Carte blanche à Annexia pour Arborescence 06 :

- « Installations 2000 / 2004 » Claude Lévêque [Fr].

Co-production : MAMCO de Genève et le Carré de Château-Gontier / Réalisation : Armand Morin, 2004 / Distribution : Les Presses du Réel. Format DV. Diffusion de 14h à 21h (gratuit).

Un parcours d’installations éphémères, toutes réalisées par l’artiste français Claude Lévêque sur la période 2000-2004. Annexia tient à remercier : Raphaël Brobst (Éditions Les Presses du Réel), Françoise Ninghetto (M.A.M.C.O. de Genève), et tout particulièrement Claude Lévêque pour leur aimable autorisation de diffusion de ce DVD dans le cadre du Festival Arborescence 2006.


Carte blanche à Annexia pour Arborescence 05 :

( programmation Laurent Bardèche) [75 MIN]

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PROGRAMME I « UNNATURAL NATURAL LANDSCAPES »

Programme I ‘Unatural Natural Landscapes’

- BRIAN DOYLE (USA) Représentation France annexia

Le travail de Brian Doyle remet en cause la notion d’expérience commune. Ses vidéos, installations et photos tentent de révéler les subtilités et les étrangetés nées de la rencontre entre phénomènes culturels et naturels. Le résultat de ses recherches formelles s’apparente à des ‘documentaires’ oscillant entre fiction et réalité, découvrant avec élégance certaines réalités présentes sous la surface de notre re-connaissance. Les vidéos de Brian Doyle abordent les notions et thèmes actuels de saturation de l’information, de technologie en tant que progrès assumé, et de futur et de passé se heurtant au sein d’un présent transfiguré

Les vidéos de Brian Doyle ont reçu des récompenses et ont été diffusées à la télévision, dans de très nombreux festivals, dans des musées et galeries dans le monde entier. ‘Yestermorrow’, ‘Current’ et ‘The Light’ sa dernière vidéo font appel à l’utilisation de la forme de l’orage se développant dans le but de suggérer une histoire. Ses vidéos sont présentes dans le fichier vidéo de ‘Pierogi 2000’ à Brooklyn, New York et dans la collection du centre Australien pour l’Image en Mouvement à Melbourne (Australie). Ses travaux sont distribués par Vtape, Toronto, (Canada) et Annexia, Toulouse (France).

Brian Doyle a reçu son BFA de l’Université de l’Etat de Floride et un MFA du Département de Sculpture de l’École du ‘Art Institut’ de Chicago. Brian Doyle habite et travaille à Brooklyn, New York. Floride et un MFA du Département de Sculpture de l’École du ‘Art Institut’ de Chicago. Brian Doyle habite et travaille à Brooklyn, New York.

"Current", Video, 6 mn, 2001

Une tempête s’approche du centre-ville vacant d’une métropole et l’enveloppe - sauf qu’il ne s’agit pas ici d’un phénomène météorologique ordinaire. Un vent numérique chasse les débris d’un trop-plein d’information - la cité est bientôt occupée par une trombe déferlante charriant un amas inextricable de communications. C u r r e n t suit le développement de cette tempête qui se propage à travers la cité abandonnée comme des amarantes dans une cité fantôme. Tandis que les emblèmes de la technologie voltigent dans les enclaves, les gratte-ciels semblent suivre la tempête de près - si ce n’est la propulsent - , la cité disparaît, enfouie sous une couche d’information.

The Light",10 mn, 2003

The Light met à jour un monde incapable de trouver sa voie où les foules invisibles de ce monde, présentes seulement par le biais de leurs oeuvres, tentent d’éclairer des voies vers l’inconnu.

Leur destin ultime, leur crainte secrète - une obscurité sans fin - doit être tenue à distance ; ainsi se déploie tout un défilé d’illuminations croissantes et toujours plus complexes. Progressant d’un simple lampadaire isolé jusqu’à l’éclairage le plus puissant jamais conçu, The Light se termine quand un phare de métropole atteint la voûte du ciel et qu’à travers son faisceau nous parviennent quelques bribes. La tentative de percer la nuit, de connaître l’inconnu, se termine en fin de compte sur une morne tranquillité.

Bien que tourné à travers les États-Unis à New York, en Floride et au Nevada, c’est un non-lieu que The Light nous présente, un trajet universel menant de la campagne jusqu’à des paysages de constructions urbaines. Le trajet comme justification même du progrès, lumières nous menant graduellement des réverbères isolés des rues aux éclairages de chantier, d’une myriade de lampes à arc rayant le ciel nocturne aux faisceaux xénon de 7000 watts qui semblent découper un trou renversé dans le vide céleste. La lumière devient une métaphore de l’humanité luttant, par sa détermination et sa technologie, pour voir dans les ténèbres.

Le voyage se termine sur les lumières du mémorial du World Trade Center, montrées sans lien direct avec les événements à qui elles doivent leur existence, mais dans la transcendance de la forme et de l’abstraction. Réduites à leur essence matérielle de lumière pure, les lumières sont transformées en un flot de photons lancés à l’assaut du ciel - résultat final d’un considérable effort pour sonder la profondeur des ténèbres.

- RACHEL REUPKE (Grande-Bretagne)

"INFRASTRUCTURE" Grande-Bretagne / 2002 / 14:00

Biographie :

Rachel Reupke vit et travaille à Londres. Après avoir terminé son MA au Goldsmiths College en 2000, son travail vidéo a été montré en Angleterre et à l’étranger, notamment, en 2003 au International Film Festival de Rotterdam., au Casino Luxembourg, à Foxy Productions (New York), à la ’Leeds City Art Gallery’ et ’The Mission’, (Londres), au Centre Georges Pompidou, à Emaf Festival, au Festival Courtisane, Rencontres internationales Paris/Berlin ..., à Cinetmaexas, USA, au World Wide Video Festival d’Amsterdam (pays-Bas), 1er Prix Festival Videoex de Zurich (Suisse) en 2004, Prix au Ann Arbor Film Festival, USA. Ces visuels ont été montrés à l’occasion de l’édition 2005 du Festival Sonar (Barcelone), Espagne.

"Infrastructure"

Cette vidéo en quatre parties se situe le long d’une route, d’un réseau imaginaire de transport à travers les Alpes. Un aéroport, une voie ferrée, une autoroute et un port sont représentés au centre du cadre tandis qu’un flux de trafic constant passe dans la scène. Sur fond de procession implacable, le spectateur est témoin de moments dramatiques fugaces : entr’aperçus, une femme en fuite, une poursuite à travers champs, un assassinat... narrations laissées en suspens, histoires personnelles perdues au milieu d’un spectacle grandiose.

Rachel Reupke utilise dans ses travaux vidéos, installations et ses projets web, des cartes postales et des images détournées de paysages qu’elle associe à des images en mouvement afin de créer une tension visuelle, un décalage entre les différents plans de lecture de l’image, pour aboutir à de fascinants ‘tableaux de paysages’ aussi faux qu’irréels.

Distribution : LUX, London / Emaf Festival

PROGRAMME II « THE SPACE OF THE UNPLACE »

- SANDY AMERIO (France) Représentation France : annexia

"Hear Me Children-Yet-To-Be-Born",45 mn, 2004 Distribution annexia Toulouse France

Tourné dans les décors naturels de la Death Valley aux Etats-Unis avec de véritables comédiens, ’Hear Me Children Yet-To-Be Born’ aborde avec cynisme, le combat à mort, pour leur survie, des deux composantes d’un couple de cadres supérieurs, sur le modèle détourné de la pratique du ‘storytelling’, utilisée en management dans les pays anglo-saxons afin d’introduire le récit dans l’annonce d’événements liés à la vie de l’entreprise (dynamisation du personnel, gestion de conflits internes, annonce de licenciements, délocalisation) En se réappropriant cette pratique, Sandy Amério parvient à tisser un ‘conte’ cruel dans lequel, injonctions d’entreprises, emprunts bibliques et réflexions personnelles se mêlent pour parvenir à un constat sans concession : la manipulation de l’individu en devenant de plus en plus subtile renforce un peu plus sa désorientation, le condamne à errer sans aucun repère, tels les deux protagonistes du film, dans le désert sans fin de la dépersonnalisation programmée.


Carte blanche lors d’Arborecence 04 :

« Controled Space(s) »
- "BIT Plane" du Collectif Bureau of Inverse Technology by Courtesy of Annexia, notion ‘d’espionnage industriel’ dans le cadre d’un repérage aérien d’observation inédit de la zone stratégique de la Silicon Valley.

- « In Order Not To Be Here » de l’artiste américaine Deborah Stratman by Courtesy of Annexia, qui invite à partager non sans réticence à son angoissante réflexion sur la notion de bien-être et de sécurité, à celle de « non-lieu » (bande son par le compositeur américain Kevin Drumm)
- « In Leisure » de Guillaume Graux et Frederik Van Allemeersch by Courtesy of Annexia, questionne quant à lui notre rapport à l’image, notre comportement individuel au sein d’un groupe dans l’espace public en période estivale à travers le remontage astucieux d’images issues de « webcams » publiques diffusées sur des chaînes câblées.

« Paranoid Space »
- Avec « Stratplan 2010 ! » de Philip Nun, qui nous montre par extension que le comportement paranoïde des U.S.A envers leur propre espace s’accompagne nécessairement d’un sentiment schizophrénique, de dépassement de ses frontières physiques et de destruction de ce qui lui est extérieur. L’un et l’autre de ces deux sentiments se nourrissant mutuellement tout en brouillant les frontières et les origines géopolitiques du contexte actuel.

Annexia a été la première structure en Midi-Pyrénées à ouvrir l’horizon du multimédia à la création internationale, Depuis septembre 2003, Annexia lance sa propre structure de distribution de vidéos d’artistes. Annexia avec cette nouvelle activité entend ainsi représenter des artistes vidéo dont les travaux n’étaient pas encore ou peu distribués en France.

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BILL VIOLA

Extraits de "Four Songs" 1976,, couleur, son

- "Junkyard Levitation" 1976, 3:11 min, couleur", son
- "The Space Between the Teeth" 1976, 9:10 min, couleur, son
- "Truth Through Mass Individuation" 1976, 10:13 min, couleur, son

Extraits de "The Reflecting Pool" - Collected Work 1977-80, 1977-80, couleur, son

- "The Reflecting Pool" 1977-79, 7 min, couleur, son
- "Moonblood" 1977-79, 12:48 min, couleur, son
- "Silent Life" 1979, 13:14 min, couleur, son
- "Anthem" 1983, 11:30 min, couleur, son

Bill Viola est une figure importante de l’art visuel. Ses installations et bandes vidéo, qui ont reçu la reconnaissance internationale, se distinguent par leur résonance allégorique et leur maîtrise virtuose de la technologie. Viola explore les systèmes temporels et optiques de la vidéo dans le but d’examiner métaphoriquement les modes de perception et de connaissance, et dresse un portrait de la quête symbolique de l’individu. Utilisant un structuralisme rigoureux dans sa recherche rituelle sur les phénomènes visuels et acoustiques, sur l’illusion et la réalité acoustiques, il parvient à articuler une poétique visionnaire de la "transcendance." Les poésies visuelles, et les allégories à propos du langage de la "perception subjective", telles qu’il les nomme, incluent des travaux de commande tels que "Chott el-Djerid" (1979) ; "Hatsu Yume" (First Dream) (1981) et "I Do Not Know What It Is I Am Like" (1986)

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